La situation est grave à Dijon où un incendie, perçu comme criminel, a ravagé le collège Champollion, mettant en péril l'éducation de 490 élèves. Les autorités locales s'efforcent d'organiser rapidement un retour à l'école après l'incident, qui a non seulement causé des dégâts matériels, mais également une onde de choc dans la communauté éducative.
Dès le lendemain de l'incendie, les responsables, dont le préfet de la Côte-d'Or, ont annoncé la mise en place d'une cellule d'écoute pour accompagner les élèves et le personnel éducatif dans ce moment difficile. Selon des déclarations officielles, trois jours seront dédiés à la prise en charge psychologique des affectés. Le rectorat a précisé que cette initiative est essentielle pour rassurer les jeunes et leur permettre de parler de leurs émotions face à ce traumatisme.
À partir de jeudi et jusqu'à vendredi, les cours se dérouleront à distance via des plateformes numériques, avant que les élèves ne rejoignent leurs familles pour les vacances de fin d'année. Une solution d'accueil minimum est également prévue pour les élèves de 6e et 5e, afin d'accompagner ceux qui ne peuvent pas rester seuls chez eux. Les parents seront informés des modalités via l'application Pronote, un outil essentiel dans la communication scolaire actuelle.
Des experts en éducation soulignent que ce type d'incidents peuvent avoir des répercussions à long terme sur le bien-être des élèves. Jean-Claude Haffner, psychologue à Dijon, rappelle l'importance d'un suivi psychologique approfondi : "Les effets d'un tel événement peuvent rester latents chez les jeunes. Un soutien constant devrait être mis en place au-delà des journées d'écoute initiales".
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l'incendie. Des images d'une équipe de quatre individus quittant les lieux ont été rapportées, suscitant des inquiétudes quant à la montée de la violence dans le quartier des Grésilles, classé comme zone prioritaire par les autorités. Le préfet a indiqué qu'un lien possible pourrait exister entre cet acte criminel et les efforts de police contre le trafic de drogue local, incitant à une vigilance accrue.
Pour finir, François Sauvadet, le président du conseil départemental, a déclaré que d'importants travaux seraient nécessaires pour remettre le bâtiment en état et que l'objectif était de garantir que le collège soit prêt pour la rentrée de septembre 2026. La communauté éducative de Dijon se mobilise donc pour surmonter cette épreuve, déterminée à assurer la continuité de l'éducation malgré les obstacles.







