Après un procès complexe de quatre semaines, Paul Doyle, 54 ans, saura bientôt ce que l'avenir lui réserve. Les 15 et 16 décembre, il comparaîtra à Liverpool pour une audience déterminant la sanction qui pourrait l'envoyer en prison pour une période allant jusqu'à dix ans. Doyle est poursuivi pour avoir délibérément percuté une foule de supporters lors du défilé en hommage à la victoire de Liverpool FC, causant des blessures à 134 personnes, dont deux bébés.
Initialement opposé aux charges, Doyle a modifié son plaidoyer le 26 novembre et a reconnu sa culpabilité dans 31 infractions. Ces infractions incluent des tentatives de coups et blessures graves, ayant ciblé à la fois des adultes et des enfants. Selon les déclarations officielles, l'accusé, père de trois enfants, a foncé avec sa Ford Galaxy dans la masse, provoquant une vague de panique.
Les événements tragiques se sont déroulés le 26 mai 2025, lorsque Doyle a suivi une ambulance sur une route bondée, fermée aux véhicules non urgents. Des vidéos tournées par des témoins ont montré des personnes projetées au loin alors que Doyle accélérait de manière erratique. Environ 50 participants au défilé ont nécessité des soins médicaux d'urgence, juste grâce à un coup de chance, aucune victime fatale n'a été déplorée.
Le jugement de cette affaire pourrait définir les contours de la justice dans des cas similaires, selon le procureur John Fitzgerald de la police du Merseyside. Il a souligné l'horreur des faits : « Les actes imprudents de Paul Doyle auraient pu avoir de conséquences désastreuses. » D'autres sources, notamment BBC, ont relaté la façon dont la journée festive s'est transformée en cauchemar, avec des familles en émoi.
Doyle a justifié son acte par une paniquée crainte pour sa vie, arguant que certains membres de la foule essayaient d'arrêter son véhicule. Toutefois, son explication a été rejetée par le parquet, qui qualifie son comportement de « choix délibéré », affirmant qu'il a conduit avec rage à travers la foule, transformant une célébration en chaos.
Sarah Hammond, procureure générale, a renforcé cette position en déclarant : « Ce n'était pas un moment d'égarement, mais un acte de violence calculé. » La communauté attend avec impatience le verdict de cette affaire, qui a captivé l'attention de nombreux médias et du public en général. Le procès de Paul Doyle est susceptible de soulever des questions sur la sécurité publique dans les événements de masse et l'impact de comportements imprudents au volant.







