Maeva Aubras, jeune restauratrice originaire de Sablé-sur-Sarthe, a ouvert sa crêperie à Bondi Beach, Sydney, il y a quatre ans. Ce dimanche 14 décembre 2025, elle a quitté son établissement seulement 30 minutes avant qu'une fusillade ne fasse au moins quinze victimes à deux pas de là.
« J’étais assise juste en face de l’endroit où tout s’est produit », se souvient-elle. Une journée ensoleillée avec des températures atteignant 31 °C avait attiré de nombreuses personnes sur la plage bondée. Cependant, alors que Maeva s'attendait à voir un flot de clients au coucher du soleil, la situation restait calme de son côté du restaurant. Elle a finalement décidé de fermer un peu plus tôt, se sentant inexplicablement troublée.
« C'était une belle journée, mais un pressentiment m'a poussé à partir », explique Maeva. Ce moment de chance lui a sauvé la vie, tandis que les événements qui ont suivi ont plongé la communauté de Bondi Beach dans l'horreur. Les témoignages des témoins de la fusillade décrivent des scènes de panique et de désespoir, comme le rapporte le Monde.
Les experts en sécurité affirment que de tels événements peuvent fragmenter la sensibilité des communautés. « La violence armée est un phénomène de plus en plus courant dans nos sociétés modernes », déclare un sociologue de l'université de Sydney. Maeva, ayant échappé à une tragédie, est tombée dans une réalité différente, loin de l'agitation de sa crêperie. Bien qu'elle soit reconnaissante d'être en vie, les souvenirs des événements tragiques l'hantent.
Dans ce contexte, Bondi Beach, habituellement synonyme de joie et de convivialité, a été marquée par cet événement tragique, incitant les autorités à revoir leurs mesures de sécurité et à encourager les discussions sur la violence armée. La communauté se mobilise pour soutenir les victimes et leurs familles, renforçant ainsi le tissu social face à l'adversité.







