Dans une décision ferme, Caroline Garcia, ancienne numéro 4 mondiale de tennis, a récemment annoncé avoir refusé un contrat de sponsoring dépassant 230 000 €, proposé par une plateforme de paris sportifs. Dans un post Instagram poignant daté du 7 décembre, elle a souligné l'impact négatif de cette industrie sur le sport moderne.
« Les valeurs avant l’argent », a-t-elle déclaré, confirmant son engagement à ne pas s'associer à ce qu'elle considère comme « l’une des principales sources d’abus et de haine » dans le milieu sportif. Garcia, qui a pris sa retraite après sa défaite au premier tour de l'US Open en août dernier, a pris le temps de réfléchir à son rôle dans le sport et à celui des paris dans son écosystème.
Dans son message, elle a évoqué sa plateforme, le Tennis Insider Club, spécifiant qu'elle ne souhaitait pas contribuer, même indirectement, à un système qui favorise l'addiction et met en péril la vie des athlètes. « Je ne veux pas que notre émission contribue à un environnement toxique », a-t-elle ajouté, avant de préciser qu'il ne s'agissait pas d'une croisade morale, mais d'une question de choix personnel.
Expert en psychologie du sport, Dr. Bertrand Martin a déclaré : « La pression des paris sportifs peut mener à de graves conséquences psychologiques pour les athlètes. Garcia fait preuve d'une grande responsabilité en rejetant cette offre ». Le monde du sport est régulièrement critiqué pour son lien avec les paris, qui, selon plusieurs experts, peut nuire à la réputation des athlètes comme des cibles de l'avidité et du jeu.
Cette position de Garcia pourrait-aussi inciter d'autres sportifs à reconsidérer leurs liens avec l'industrie des paris. Le débat se poursuit sur l'éthique des partenariats entre les athlètes et les plateformes de paris, un sujet de préoccupation croissant exprimé dans divers médias en France et ailleurs.
Alors que beaucoup voient les paris sportifs comme une forme de divertissement, d'autres, comme Garcia, soulignent les dangers qu'ils engendrent. Sa décision marque un tournant dans une industrie souvent critiquée pour son impact sur la santé mentale des sportifs.







