Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a exprimé son optimisme quant à une avancée vers la deuxième phase de l'accord de cessez-le-feu à Gaza. Lors d'une récente déclaration, il a souligné que cet accord, soutenu par les États-Unis, inclut des mesures de désarmement du Hamas et de démilitarisation de la région. Selon le bureau du Premier ministre, une rencontre avec l'ancien président américain Donald Trump est prévue ce mois-ci, où ces enjeux seront discutés.
"Nous avons débattu de moyens pour mettre fin à l’autorité du Hamas dans la région," a déclaré Netanyahu à l’issue d'un entretien avec le chancelier allemand Friedrich Merz. L'évolution vers cette deuxième phase, décrite comme soit complexe, soit cruciale, est attendue avec impatience. Cependant, il a rappelé qu'un corps israélien retenu par le Hamas doit d'abord être restitué, complétant ainsi la première phase de l'accord.
Cette seconde étape pourrait également impliquer un déploiement de forces internationales et le retrait de l'armée israélienne. "Une troisième phase consistera à déradicaliser Gaza," a précisé Netanyahu, en se référant à des exemples historiques comme celui de l’Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Ce passage semble, selon certains experts, essentiel pour instaurer une stabilité durable dans la région.
Le chancelier allemand, quant à lui, a affirmé que l Allemagne s'engageait à soutenir la reconstruction de Gaza et à favoriser la paix, en déclarant : "Le Hamas ne doit jouer aucun rôle à Gaza." Sa récente visite visait à renforcer les relations entre Israël et l’Allemagne, un partenariat historiquement marqué par des responsabilités morales et politiques, comme l’a souligné Merz lors d’une cérémonie à Yad Vashem.
Dans une déclaration controversée, Khalil al-Hayya, leader du Hamas à Gaza, a suggéré qu'ils pourraient rendre leurs armes à une autorité palestinienne, tant que l'occupation israélienne prend fin. Cela renforce les doutes quant à la faisabilité de la démilitarisation prônée par Netanyahu. Les tensions continuent de croître, avec un bilan des pertes humaines dans ce conflit tragiquement élevé, exacerbant la crise humanitaire dans la région.
L'attaque du 7 octobre 2023 a causé la perte de plus de 1 200 vies israéliennes, majoritairement civiles, tandis que l'offensive israélienne a fait des dizaines de milliers de victimes à Gaza, un chiffre tragique qui témoigne de la gravité de la situation actuelle. Avec les positions qui se durcissent des deux côtés, l'avancée vers une paix durable semble aussi incertaine que nécessaire.







