Pour la première fois depuis la création de la CGT en Maine-et-Loire en 1913, une femme occupe le poste de secrétaire générale. Le 4 décembre 2025, lors du 61e congrès de l'union départementale, Stéphanie Takacs, âgée de 50 ans, a été élue à la place de Xavier Dupeyroux, qui a décidé de ne pas se représenter. Membre du bureau depuis plusieurs années, elle a joué un rôle actif dans les affaires internes du syndicat, se concentrant sur la vie associative et les droits des travailleurs.
Stéphanie Takacs a exprimé sa détermination à défendre la justice sociale, la santé et les retraites, des sujets cruciaux pour le monde actuel. "C'est un défi passionnant pour moi ce nouveau rôle. Je suis déterminée à apporter des changements positifs pour l'ensemble des travailleurs de notre département," a-t-elle déclaré à France Info après son élection. Cette nomination a aussi suscité des réactions positives dans le milieu syndical, certains la voyant comme une figure d'espoir et de renouveau dans un environnement souvent perçu comme masculin.
Les experts soulignent que la prise de pouvoir par une femme à ce niveau peut influencer de manière significative la représentation des femmes dans le milieu syndical. Comme le souligne le sociologue Bertrand Villette, "la présence de femmes à des postes de direction est essentielle pour un changement de culture au sein des organisations syndicales. Cela encourage davantage de femmes à s'engager dans la défense de leurs droits". Avec un bilan impressionnant de mobilisation et d'engagement, Stéphanie Takacs semble bien placée pour apporter une nouvelle dynamique à la CGT.
Alors que le paysage syndical est en pleine mutation, le parcours de Stéphanie Takacs pourrait inspirer d'autres femmes à revendiquer des positions de leadership. La voix des travailleurs et des travailleuses est plus importante que jamais, et son leadership pourrait jouer un rôle clé dans les luttes futures.
Les défis qui s'annoncent, notamment concernant les réformes des retraites et les conditions de santé au travail, seront au cœur de ses préoccupations. La CGT doit non seulement se battre pour des droits traditionnels, mais aussi s'adapter aux nouveaux enjeux du monde du travail moderne, comme la digitalisation et les nouvelles formes de précarité.







