Le mardi 23 décembre, l'Assemblée nationale a approuvé la "loi spéciale" présentée au Conseil des ministres. Cette décision a été soutenue sans réserve par tous les députés présents dans l'hémicycle. Le Sénat est attendu pour se prononcer sur ce texte important dans la soirée.
Cette "loi spéciale" a pour but de reconduire le budget 2025 pour l'année 2026, en attendant de véritables discussions budgétaires que le gouvernement espère mener dès le début de l'année prochaine. Le ministre de l'Économie, Roland Lescure, a insisté sur l'urgence d'adopter un budget complet, soulignant que des investissements cruciaux sont en attente, notamment dans le secteur ferroviaire. "Les nouveaux trains de nuit, prévus pour janvier, ne pourront pas être commandés tant que le budget ne sera pas validé", a-t-il déclaré.
"Nous devons impérativement fournir un budget à la nation le plus rapidement possible", a rappelé Emmanuel Macron au Conseil des ministres.
Cette situation rappelle celle de l'année précédente, lorsque le gouvernement avait déjà dû se tourner vers une "loi spéciale" à cause de circonstances similaires. Eric Coquerel, président de la commission des Finances, a d'ailleurs souligné que l'exécutif utilise cette loi pour mettre davantage de pression sur l'Assemblée en vue d'une adoption rapide du budget. Il est crucial pour l'État de maintenir ses capacités financières tout en garantissant le bon fonctionnement des services publics, a commenté le Premier ministre Sébastien Lecornu.
Le climat politique reste tendu, et des experts anticipent de possibles contestations autour des choix budgétaires envisagés. Les entreprises et les collectivités locales espèrent que cette loi favorisera une relance rapide et efficace de l'économie française, leur permettant ainsi de planifier sereinement leurs investissements pour l'année à venir.







