Hinaupoko Devèze, 23 ans, a été sacrée Miss France 2026 lors d'une cérémonie riche en émotions à Amiens. Originaire de Tahiti et diplômée en psychologie, la jeune femme a choisi de défendre la santé mentale et le bien-être des jeunes. Cependant, son couronnement est rapidement entré dans la tourmente.
En effet, peu après son sacre, des extraits d'un clip de Koba LaD, le rappeur récemment condamné à six ans de prison, ont refait surface sur internet. Dans la vidéo de 2021 intitulée "Doudou", Hinaupoko apparaît brièvement aux côtés du rappeur, dont les paroles et les visuels sont critiqués pour leur glorification de la drogue et de la violence. Dans ce clip, elle est vue à bord d'une voiture où sont exhibés un sac de cannabis et des scènes aussi provocantes qu'engagées.
Les critiques ne se sont pas faites attendre, d'autant plus que Koba LaD, connu pour ses démêlés judiciaires et son passé criminel, a vu son jugement aggraver les controverses entourant Miss France. Dans un article sur Le Parisien, des experts soulignent que les choix artistiques de figures publiques peuvent porter atteinte à leur image, surtout lorsqu'il s'agit de la lauréate d'un concours aussi prestigieux.
Une jeune femme confrontée à des questions sur son parcours
Face à la tempête médiatique, Hinaupoko Devèze a tenu à réaffirmer sa position. Elle a expliqué qu'à l'époque du tournage, alors âgée de 19 ans, elle était mannequin et aspirait à exposer ses talents. "Je n'avais rien à cacher. C'était une opportunité parmi tant d'autres durant mes années d'études", a-t-elle déclaré lors d'un entretien avec Télé-Loisirs.
Le rappeur Koba LaD a lui-même un passé tumultueux, ayant été lié à de nombreux incidents impliquant la légalité. Dans ses morceaux, il aborde souvent des thèmes controversés tels que le trafic de drogue et la violence, ce qui questionne à nouveau le contexte de l'association avec une figure positive comme Miss France.
Les réseaux sociaux n'ont pas manqué de réagir sur cette alchimie controversée. "Est-ce le bon message à envoyer ?" a demandé un internaute sur Twitter, soulignant à quel point l'image de Miss France pourrait être ternie par ce lien.
Les avis des experts s'accordent à dire que Miss France pourrait devoir naviguer avec prudence à travers cette crise d'image. La question qui se pose désormais est de savoir comment elle parviendra à allier ses aspirations à défendre des causes sociales tout en se débarrassant de ce spectre.
Alors que les conversations se poursuivent sur les réseaux sociaux et dans les médias, Hinaupoko Devèze espère que son mandat sera un tremplin pour des discussions essentielles sur la santé mentale et le bien-être des jeunes, un défi d'autant plus délicat dans ce climat d'incertitude.







