Une opération inattendue s'est déroulée sur les flots agités de la Manche : la Royal Navy britannique a mené une traque de trois jours contre un sous-marin et un remorqueur russes, révélant le niveau de tension actuel dans cette partie du monde. Le 11 décembre, des sources militaires britanniques ont communiqué que ces navires naviguaient entre les côtes françaises et anglaises.
Le sous-marin, de classe « Kilo Krasnodar », est réputé pour ses capacités d'invisibilité. Avec ses 74 mètres de long et ses 10 mètres de large, il peut atteindre des vitesses impressionnantes de 31 km/h en immersion. Sa coque recouverte de caoutchouc a été conçue pour réduire les bruits de propulsion, rendant sa détection d’autant plus complexe, témoigne un expert en stratégie navale du Ministère britannique de la Défense.
Bien que la Royal Navy ait identifié ce sous-marin en surface, l'opération a mis en lumière l'importance de son programme anti-sous-marin, récemment renforcé par un investissement de plusieurs millions de livres, comme l’a annoncé le ministre de la Défense, John Healey. Parallèlement, le Royaume-Uni et la Norvège ont accepté de collaborer pour optimiser les opérations de surveillance sous-marine en Atlantique Nord.
Au-delà de la traque, cette situation démontre les nouvelles réalités géopolitiques. Selon des analystes du site de défense militaire Défense.gouv.fr, cette présence renforcée de sous-marins russes pourrait signaler une stratégie visant à tester les capacités de réaction des pays côtiers. En effet, comme l'indiquent des rapports militaires, la Russie a intensifié ses activités sous-marines en réponse aux tensions en Europe.
La Royal Navy a exprimé sa détermination à réagir à toute menace potentielle, soulevant des enjeux cruciaux, non seulement pour le Royaume-Uni, mais également pour ses alliés européens.







