Les États-Unis ont récemment confirmé la vente de trois sous-marins à propulsion nucléaire à l'Australie, malgré des doutes précédemment soulevés par Donald Trump. Ce contrat, initialement signé dans le cadre de l'accord Aukus en 2021, rompt avec les attentes de France, qui attendait la construction de douze sous-marins conventionnels en Australie via Naval Group.
Après un examen approfondi mené par le ministère américain de la Défense, Joe Courtney, un membre influent du Congrès, a affirmé que cet accord "s'aligne avec les intérêts de sécurité nationale des États-Unis". Cette annonce réaffirme l'engagement de Washington envers ses partenaires, tout en mettant en lumière la stratégie occidentale visant à contrer l'influence croissante de la Chine dans la région du Pacifique.
Les experts voient dans cet accord un tournant important. Le professeur de relations internationales Jean-Pierre Decker souligne que "l'Aukus vise à créer un bloc solide capable de défendre les intérêts d'un ordre international basé sur des règles". Beaucoup à Paris ont ressenti ce mouvement comme un "coup de poignard dans le dos", surtout après l'abandon brutal du contrat avec Naval Group, qui était perçu comme un méga-projet prometteur.
Au-delà de l'aspect militaire, ces développements soulignent une évolution dans les alliances internationales, alors que de nombreux analystes s'interrogent sur l'avenir des relations franco-américaines. Le porte-parole du Pentagone a insisté sur le fait que l'accord doit progresser "à pleine vitesse", une indication que les parties sanitaires sont d'accord pour aller de l'avant.
Annoncé pour débuter en 2032, le programme de construction des sous-marins de classe Virginie promet de faire face à des défis importants, notamment la capacité de production actuelle des États-Unis à répondre à une demande croissante. Le coût total de cet accord pourrait s'élever à environ 235 milliards de dollars sur trois décennies, affichant une ambition sans précédent pour la coopération militaire transpacifique.







