L'industrie automobile allemande, soutenue par le chancelier Friedrich Merz, a remporté une victoire notable face à l'interdiction prévue pour 2035 concernant la vente de véhicules neufs à moteurs thermiques. La Commission européenne a annoncé un changement majeur de cap, proposant de renoncer à l'interdiction totale des voitures à combustion à pétrole et diesel. Cette initiative offre un répit essentiel pour les constructeurs européens, qui respecteront désormais un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 90% par rapport à 2021, au lieu de 100% comme initialement prévu.
Cette décision permet à l'industrie automobile allemande de continuer la production de moteurs à essence et diesel sans encourir de pénalités financières, un soulagement significatif pour des marques comme Volkswagen et BMW qui avaient déjà investi massivement dans cette technologie. Les experts estiment que cette avancée va offrir à l'Allemagne le temps nécessaire pour renforcer son développement en matière de véhicules électriques et hybrides. Selon le directeur de l'Association allemande de l'industrie automobile (VDA), "cette flexibilité permettra de mieux répondre à la transition énergétique tout en préservant des emplois".
Des voix critiques s'élèvent néanmoins. Les défenseurs de l'environnement craignent que ce revirement ne ralentisse la transition vers un avenir durable. Une étude du think tank Green Transition souligne que maintenir les moteurs thermiques pourrait retarder l'innovation dans l’industrie électrique. Une telle dualité souligne le défi complexe auquel l'Europe est confrontée pour concilier croissance économique et durabilité. Alors que les débats s'intensifient, l'avenir de l'industrie automobile européenne semble s'orienter vers un impératif de modernisation, conjuguant innovation technologique et respect de l'environnement.







