Dans un geste diplomatique salué par certaines quinquagénaires, le président américain Donald Trump a officié, jeudi dernier à Washington, la signature d'un accord de paix entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame. Cet évènement a lieu en pleine intensification des hostilités sur le terrain, laissant les observateurs partagés entre espoir et scepticisme.
Lors de cette rencontre, Trump a qualifié cet accord de « grand miracle », prononçant des mots d’optimisme quant à un futur apaisé. Toutefois, Félix Tshisekedi et Paul Kagame ont adopté une approche plus mesurée. Kagame a souligné qu'il y aurait « des hauts et des bas » lors de la mise en œuvre de cet accord, appelant à la prudence. De son côté, Tshisekedi a décrit le moment comme « le début d'un nouveau chemin », mais a également averti que ce processus serait « exigeant » et « plutôt difficile ».
Des experts, dont l'économiste et analyste de conflits Marc-Antoine Pérouse de Montclos, ont mis en lumière la complexité de ce contexte. Selon lui, « les enjeux économiques et politiques rendent la paix fragile. La réussite de cet accord dépendra de la volonté réelle des deux parties de le respecter ».
Les tensions continuent d'affecter des millions de personnes dans les deux pays, notamment dans les provinces orientales de la RDC, où des activités militaires restent fréquentes. Des organisations non gouvernementales, comme Human Rights Watch, ont également fait appel à une action concrète pour protéger les populations locales pendant cette période cruciale.
À l’heure où la communauté internationale espère un apaisement des relations entre ces deux nations, l’accord de Washington pourrait s'inscrire dans une dynamique de paix, mais un long chemin reste à parcourir.







