Le 6 décembre, lors de la compétition au Zénith d'Amiens, les rêves de Julie Zitouni, candidate à Miss Provence, se sont brisés. Non seulement elle n’a pas remporté la couronne, mais elle a également perdu son titre à la suite de propos jugés inacceptables. La polémique a éclaté après qu'elle a été filmée en train d'insulter ses concurrentes, déclarant sur une vidéo privée : « Que des grosses p*tes ! »
Ces mots, partagés via les réseaux sociaux, ont suscité une onde de choc tant sur Internet que dans les médias traditionnels. La réaction de ses camarades a été immédiate : Miss Tahiti, Hinaupoko Devèze, a exprimé son indignation lors d'une interview en évitant de commenter directement la situation, mais laissant entendre l'ampleur de la controverse.
Le 9 décembre, Julie Zitouni et Aïnoha Lahitete, Miss Aquitaine, ont reçu une sanction sévère. Les comités régionaux des deux Miss ont décidé de les destituer, marquant l’illégalité de tels comportements dans un concours qui prône des valeurs de respect et de bienveillance.
Aujourd'hui, Julie Zitouni se retrouve au centre d'une tempête médiatique, victime de milliers de messages haineux sur les réseaux sociaux. Son avocat prévoit de porter plainte, tant pour diffamation contre l'influenceur qui a publié la vidéo que pour cyberharcèlement. Ces répercussions mettent en lumière un phénomène inquiétant : le cyberharcèlement, qui touche de plus en plus de personnalités publiques.
Sur Instagram, le président du comité Miss France, Frédéric Gilbert, a prit la parole pour dénoncer cette vague de haine. Il a affirmé que « le respect et la bienveillance sont au cœur des valeurs du concours », soulignant le défi que représente le maintien de ces principes dans un contexte numérique où les attaques peuvent se propager rapidement.
À travers cette affaire, le concours Miss France est confronté à une réalité nouvelle. Les candidates, qui aspirent à être des modèles de féminité, sont désormais exposées à des jugements impitoyables, à la fois sur leur apparence et leur comportement. Selon plusieurs experts en communication, ce type de situation révèle l'impact des réseaux sociaux sur la perception publique, incitant à une réflexion sur la responsabilité des influenceurs et des participants au sein de ces événements prestigieux.
La ligne entre soutien et critique devient alors floue, et la nécessité d'une prise de conscience collective s'impose dans un monde où chaque mot peut entraîner des conséquences gravissimes.







