Accusations graves et mise en examen
Le 31 octobre 2025, un magistrat exerçant en tant que vice-président au tribunal de Blois a été mis en examen, selon des informations révélées par Mediapart et confirmées par le parquet de Paris. Les accusations portent sur des actes de cyberharcèlement, d'association de malfaiteurs et de « revenge porn », des faits qui se seraient déroulés entre 2017 et 2025.
Ce magistrat, identifié comme Olivier Bachelet, a été au cœur d’investigations menées par les autorités judiciaires après qu'une plainte ait été déposée. Des allégations suggestives témoignent de comportements de harcèlement envers son ancienne épouse, incluant la diffusion de photos intimes sans consentement et de photomontages pornographiques, accessible sur le dark web. Le Parisien rapporte également qu'il est soupçonné d'avoir incité à des actes violents contre elle.
Un contrôle judiciaire imposé
Olivier Bachelet, qui a débuté sa fonction au tribunal judiciaire de Blois en 2022, a fait l'objet d'une perquisition de son bureau et de son domicile en juin dernier. Après une garde à vue de 48 heures, il a contesté les accusations mais a été placé sous contrôle judiciaire. Ce dernier implique des interdictions strictes, notamment de quitter le territoire national ou de communiquer avec la victime. Toutefois, il est notable qu'aucune interdiction n’a été imposée à l'exercice de son métier de magistrat.
Des experts en droit soulignent que ces accusations pourraient avoir des répercussions majeures sur la confiance du public envers le système judiciaire. Un porte-parole du ministère de la Justice a évoqué la nécessité d'un processus rigoureux pour garantir la transparence dans de telles affaires, soulignant le principe de la présomption d'innocence jusqu'à ce que la véracité des accusations soit établie.
En attendant, la situation d'Olivier Bachelet est suivie de près par les médias, et les réactions suscitées par cette affaire montrent l'importance cruciale d’une justice accessible et juste.







