Depuis son changement de nom au début de l'année, la Fondation pour le logement, anciennement connue sous le nom de Fondation Abbé Pierre, fait face à une chute préoccupante des dons, s'élevant à environ 15%, selon son délégué général Christophe Robert.
Ce déclin dans la collecte de fonds a des répercussions notables sur les efforts de l'organisme, dont 97% des ressources proviennent de la générosité du public. Sur France Inter, Robert a exprimé son inquiétude, déclarant : "La situation est alarmante; chaque euro est vital pour continuer nos actions et soutenir ceux qui en ont le plus besoin."
La Fondation pour le logement se consacre à garantir un accès digne à un logement pour les plus défavorisés. Dans le même temps, une enquête d'opinion réalisée par l'institut Ipsos, publiée récemment, révèle une aggravation notable de la précarité en France. Près de 9 millions de personnes vivent aujourd'hui sous le seuil de pauvreté, un chiffre en constante augmentation, comme l'indique Le Monde.
Des experts comme l'économiste Thomas Piketty alertent également sur cette situation critique. Il mentionne que les inégalités se creusent, rendant l'accès à un logement décent de plus en plus difficile pour les ménages à faibles revenus. "Il est impératif d'agir maintenant pour éviter une crise humanitaire prolongée," avertit-il.
Les difficultés financières de la Fondation pour le logement soulèvent ainsi une question essentielle : dans quelle mesure la solidarité des Français face à la précarité peut-elle continuer sans un soutien accru ? La réponse semble urgente, surtout à l'approche de la période hivernale, où les besoins se font plus pressants.







