Le 16 décembre dernier, le centre pénitentiaire d'Osny-Pontoise, situé dans le Val-d'Oise, a été le théâtre d'une opération de fouille impressionnante. Les agents pénitentiaires, soutenus par des unités d'intervention spécialisées (ERIS) et des équipes cynotechniques, ont identifié et saisi 47 téléphones portables ainsi que divers produits stupéfiants au cours de cette opération.
Cette initiative s'inscrit dans un cadre plus large de lutte contre les objets accompagnants la criminalité en prison. Une intervention similaire avait précédemment eu lieu à la maison d'arrêt de Nanterre, où 70 téléphones avaient également été découverts. Ces deux opérations font partie d'un plan national plus vaste, récemment présenté par le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.
Au cours d'une interview sur Le Parisien, Darmanin a annoncé que toutes les maisons d'arrêt de France seront soumises à des fouilles intensifiées d'ici la fin de l'année 2025, afin d'éliminer de manière significative la présence d'objets illicites.
Ce plan, intitulé "zéro téléphone en prison", a été dévoilé dans le contexte d'une préoccupation grandissante concernant le trafic de drogue et la circulation de téléphones à l'intérieur des établissements pénitenciers. Un budget de 29 millions d'euros a été alloué à cette initiative, qui vise à empêcher les lancements d'objets de l'extérieur.
Des experts en sécurité pénitentiaire affirment que ces mesures sont essentielles pour maintenir l'ordre et la sécurité à l'intérieur des prisons. Comme l’a expliqué un spécialiste en criminologie, "la présence de téléphones permet aux détenus de continuer leurs activités criminelles de l'extérieur, ce qui représente une menace pour la société". Ces mesures sont donc essentielles non seulement pour le régime carcéral, mais aussi pour la protection du public.
Dans un contexte de renforcement des mesures de sécurité, ces opérations de fouilles représentent une avancée notoire vers une meilleure gestion des établissements pénitentiaires et de leurs environs.







