Alors qu'elle s'apprête à quitter ses fonctions en mars prochain, la maire socialiste de Paris, Anne Hidalgo, a partagé une carte de vœux empreinte de mystère. Ce geste, un rituel qu'elle honore chaque année depuis 12 ans, prend cette fois une résonance particulière.
En annonçant son retrait de la course pour un troisième mandat, Hidalgo s'est préparée pour ses derniers vœux. Accompagnée d'une illustration créée par l'artiste américain Shepard Fairey, connu sous le pseudonyme d'Obey, la carte met en avant une fresque emblématique située près de la fontaine Stravinsky dans le IVe arrondissement. Cette œuvre, qui représente deux figures féminines comme des gardiennes, symbolise les valeurs d'un collectif fort.
Un message d'espoir et de responsabilité
« Entre elles, une fleur s’élève, promesse de renouveau que notre force collective doit naître », écrit Hidalgo dans son message. Elle affirme également : « À sa racine, un livre ouvert interpelle : le futur n’est pas écrit. L’inventer, le transformer, l’apprivoiser, telle est notre mission universelle, notre legs aux générations futures. »
Selon plusieurs experts, notamment ceux de France Inter, ce message pourrait s'interpréter comme une invitation à la participation citoyenne dans la construction d’un avenir meilleur pour la capitale. « Cela témoigne d'une volonté de créer un dialogue entre les générations », souligne une sociologue de l'université Paris-Dauphine.
Un appel à l'action collective
« Tout est possible », déclare la maire, avant de conclure : « À nous toutes et tous d’agir pour bâtir un avenir de paix, de fraternité où notre planète est protégée. Que l’année qui s’ouvre soit une page libre, à écrire avec conscience, exigence et confiance. » Ces paroles, résonnant en période électorale, suscitent déjà des réflexions sur sa succession à l’Hôtel de Ville.
À l'approche des élections municipales du 22 mars, les Parisiens attendent avec impatience de voir qui sera en mesure de reprendre le flambeau et de formuler leurs vœux à la population. En attendant, la question de la continuité des politiques publiques et du dialogue entre générations sera au cœur des débats, comme le souligne Le Monde. La direction que prendra Paris dans les années à venir demeure un sujet de vaste discorde parmi les aspirants candidats.







