Dans une révélation encourageante, les autorités nigérianes ont annoncé la libération de 130 élèves pris en otage fin novembre par des hommes armés dans une école catholique du centre-nord du pays. Cette libération a été confirmée par Sunday Dare, ministre de la Jeunesse et des Sports, qui a partagé son message accompagné d'une image illustrant le retour des enfants en toute sécurité.
Un peu plus d'une centaine d'élèves avaient déjà été libérés en début décembre, mais le flou persiste concernant le nombre total d'enlevés. D'après l'Association chrétienne du Nigeria, plus de 300 élèves et membres du personnel ont été capturés lors de cette attaque. Les actes de kidnapping se multiplient au Nigeria, embêtant le gouvernement et les familles des victimes.
Les élèves seront transférés mardi à Minna, la capitale de l'État du Niger, selon des sources proches de l'ONU. L'incident survenu à l'internat mixte St. Mary dans le village de Papiri, rappelle de tristes événements passés, notamment l'enlèvement de 276 lycéennes par Boko Haram à Chibok en 2014.
La recrudescence des kidnappings, souvent orchestrés par des gangs armés en quête de rançons, a incité le président Bola Tinubu à décréter un état d'urgence sécuritaire national. Les experts estiment que la division religieuse et les crises sécuritaires qui en découlent aggravent la situation. Un raisonnement partagé par plusieurs analystes, qui voient cette dynamique comme un échec des politiques publiques en matière de sécurité.
Alors que le pays lutte contre différents groupes armés, la libération récente des élèves soulève autant d'espoir que d'inquiétude. La lutte contre les kidnappings reste une priorité et la nécessité d'une coordination étroite entre les différentes forces de l'ordre est plus pressante que jamais. Des consultations entre le gouvernement et des acteurs de la société civile paraissent essentielles pour élaborer une stratégie efficace et durable, afin d'éviter de telles tragédies à l'avenir.







