Le tribunal judiciaire de Rennes a récemment condamné un homme âgé de cinquante ans à six mois de prison pour avoir agressé sexuellement deux petites filles dans un camp d'exilés à Maurepas, un quartier de la ville. L’incident a eu lieu durant l'été 2025 alors que le prévenu, se présentant comme un bienfaiteur, distribuait des jeux et des livres aux enfants du camp.
Les victimes, âgées de seulement 7 et 8 ans, ont révélé les abus aux autorités, provoquant une onde de choc dans la communauté. La grand-mère des filles, présente lors du procès, a exprimé son désespoir, admettant qu'elle regrette d'avoir permis au prévenu de s'approcher de sa famille. C'était peut-être mon erreur de le laisser approcher notre famille
, a-t-elle témoigné avec émotion.
Les experts en prévention de la violence à l'encontre des enfants attirent l'attention sur le besoin urgent de renforcer la sécurité dans ces camps d'exilés, souvent vulnérables aux abus. Selon un rapport de l'Observatoire national de la délinquance, la protection des mineurs doit devenir une priorité dans les discussions sur l'accueil des personnes réfugiées.
D’autres organisations ont appelé à des mesures pour garantir la sécurité des enfants dans ces environnements instables. Margaux Lemoine, une assistante sociale engagée, souligne l’importance de former le personnel au sein des camps pour détecter les comportements suspects. Ces lieux doivent devenir des espaces de refuge, pas de souffrance
, a-t-elle déclaré. Cette affaire met en lumière une réalité troublante, où la vulnérabilité des enfants se heurte à la nécessité de protection et de prévention.







