La procureure de Nîmes, Cécile Gensac, a révélé qu'un jeune homme de 27 ans a avoué avoir tué son père, un psychologue nîmois porté disparu depuis mardi dernier. L'accusation a été formulée lors de son passage au commissariat, où il a admis avoir caché le corps de son père.
Les circonstances entourant cette révélation sont pour le moins intrigantes. Selon des sources proches de l'enquête, le père, Salah Bouabdallah, était fiché S et devait faire face prochainement à un tribunal correctionnel en raison d'accusations d'apologie du terrorisme. La nature de ces accusations pourrait avoir joué un rôle dans les tensions au sein de la famille, bien que le fils ne soit pas connu des services de police.
Les enquêteurs s'efforcent actuellement de vérifier les affirmations du suspect. Un expert en criminologie, contacté par Le Monde, a indiqué que ce type de situation est souvent lié à des dynamiques familiales complexes. “Il est essentiel de comprendre le contexte émotionnel qui peut pousser un individu à agir de la sorte,” a-t-il déclaré.
Les investigations se poursuivent avec pour objectif de retrouver le corps de la victime et d'établir les circonstances précises de sa mort. Ce drame familial soulève de nombreuses questions, tant sur le plan psychologique que judiciaire.
Le climat sociétal actuel, marqué par des préoccupations autour du terrorisme, ajoute une couche d'angoisse supplémentaire à cette affaire déjà tragique. Les avis d'experts sont partagés, certains envisagent un traitement judiciaire éclairé par le passé du père, tandis que d'autres se concentrent sur la santé mentale du fils.







