Jeudi matin, en plein cœur du Controis-en-Sologne, un homme armé a dérobé la caisse d'une boulangerie, emportant 150 € et diverses pâtisseries. Le braqueur, dont l'identité est encore inconnue, a agi avec une audace déconcertante en se présentant comme un client ordinaire.
A 8h45, il a pris place dans la boulangerie Savigny, se mêlant à l'atmosphère paisible, déclarant simplement à la vendeuse : "Il fait froid" avant de passer commande. Mais dès que la caissière a ouvert le tiroir, l'individu a dégainé une arme, terrorisant la jeune femme qui s'est enfuie dans un couloir. Le voleur s'est alors rapidement emparé de l'argent et des pâtisseries, un fait ironique que le gérant, Arnaud Savigny, a commenté avec amertume : "Il est parti avec son gland et son croissant !" ce qui illustre la absurdité de la situation.
Le boulanger, installé depuis 2022, a exprimé sa colère et son dégoût face à cette violence gratuite. "C'est écœurant. On travaille dur et des individus viennent commettre de tels actes sans réfléchir aux conséquences", a-t-il déclaré. Bien que la scène ait été enregistrée par la vidéosurveillance, les gendarmes n'ont toujours pas réussi à identifier le suspect. Actuellement, le voleur est activement recherché.
Cependant, cet incident a déclenché un élan de solidarité dans la communauté. De nombreux clients ont exprimé leur soutien à la suite du braquage, que ce soit en ligne ou directement en magasin. "Tout le monde se montre solidaire", a apprécié Savigny, alors que ses employés offrent leur aide à la vendeuse traumatisée, qui malgré son choc, a repris ses fonctions dans l'arrière-boutique après avoir été examinée par un médecin.
Cet événement tragique soulève des interrogations sur la sécurité des commerces dans la région, comme l'indiquent plusieurs articles de Franceinfo et Le Monde, qui soulignent une tendance inquiétante à la hausse des crimes dans des lieux publics. Les enquêtes sont en cours pour tenter d'apaiser les craintes croissantes des commerçants et des clients, alors que la menace de violence semble omniprésente.







