Après une agitation dramatique dans le métro parisien, un homme a été arrêté vendredi pour avoir agressé au couteau trois femmes. Ce qui choque encore plus, c'est que le suspect, présenté initialement comme un ressortissant malien en situation irrégulière, possède en réalité un passeport français.
Selon le ministère de l'Intérieur, une enquête a révélé que cet homme, né en 1998, a obtenu la nationalité française en 2018 et n'avait jamais évoqué sa citoyenneté lors des précédentes procédures judiciaires. Cela a été confirmé par plusieurs sources proches du dossier. La situation suscite des inquiétudes quant à la sécurité publique et à la gestion des étrangers en situation délicate sur le territoire français.
« La question de la sécurité publique est essentielle », a déclaré un spécialiste de la sécurité, rappelant les répercussions de tels actes sur un climat de peur croissant parmi la population. Les vidéosurveillance ont permis d'identifier le suspect, qui a été repéré grâce à la géolocalisation de son téléphone portable après avoir pris la fuite.
Déjà connu des autorités pour des actes de violence, le suspect avait été emprisonné pour vol et agression sexuelle, mais a été libéré avec une assignation à résidence, restant sous le coup d'une obligation de quitter le territoire. « Les délais de régularisation des situations exilées sont souvent complexes et peuvent mener à des résultats tragiques », a ajouté un professionnel travaillant dans les droits des migrants.
Actuellement, la garde à vue de cet homme a été levée, le parquet de Paris ayant jugé son état mental incompatible avec une détention. Il a été dirigé vers un service psychiatrique, ce qui soulève encore des questions sur son état et sa capacité à être jugé. Alors que les vérifications continuent pour confirmer son statut, la France fait face à un défi croissant pour équilibrer sécurité et droits individuels.







