Le 16 décembre 2025, l'Assemblée nationale a approuvé le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2026, avec 247 voix pour et 232 contre. Ce budget introduit des changements significatifs concernant les retraites, le congé de naissance et d'autres mesures sociales essentielles.
Parmi les points saillants, la suspension de la réforme des retraites prévue pour 2026, qui prolonge l'âge légal de départ à 62 ans et 9 mois pour ceux nés en 1964, est sans doute la mesure la plus attendue. Comme l'indique Actu.fr, cette suspension entraîne également une revalorisation des carrières des femmes ayant eu des enfants, ce qui devrait bénéficier à près de 50 % d'entre elles en augmentant leurs pensions.
Le nouveau congé de naissance, effectif dès janvier 2026, permettra à chaque parent d'ajouter deux mois de congé, financés à 70 % puis 60 % de leur salaire net. En parallèle, le gouvernement a retiré l'idée de doubler la franchise médicale qui aurait affecté le coût des soins, évitant ainsi une augmentation des dépenses pour les patients.
Afin de soutenir les entreprises, une déduction de cotisations patronales sur les heures supplémentaires a été introduite pour les sociétés de plus de 250 salariés. Les experts soulignent que ces changements visent à encourager l'emploi et à alléger les charges des employeurs.
Ensuite, une taxation exceptionnelle de 1 milliard d'euros sur les mutuelles a été adoptée, suscitant des préoccupations quant à une éventuelle hausse des cotisations pour les assurés. À cet égard, Philippe D., analyste financier, a commenté que "cette taxation pourrait avoir des répercussions sur ceux qui comptent sur les mutuelles pour leur santé."
Il est également à noter que la durée des arrêts de travail a été restreinte à un mois pour une première prescription, une mesure qui pourrait inciter à un retour rapide à l'emploi, mais qui suscite des craintes parmi les professionnels de la santé.
La hausse de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) sur les revenus du capital a aussi été adoptée dans un compromis entre la gauche et la droite, bien que certaines exemptions aient réduit son rendement estimé.
En résumé, bien que certaines mesures comme le gel des pensions et des prestations sociales aient été abandonnées, il est clair que ce budget pour 2026 marque une transition vers des réformes ambitieuses. Le ministre de la Santé a déclaré : "Nous devons nous assurer que ces changements répondent aux besoins de notre population tout en garantissant la viabilité de notre système social, qui est l'un des meilleurs au monde."







