Après plus de deux décennies d'incertitude, une affaire de meurtre vieille de 23 ans à Seyssuel, en Isère, refait surface. Un homme de 50 ans a été arrêté et mis en examen, soupçonné d'avoir tué un retraité, Fulvio Petrozzi, âgé de 60 ans, tire d'un coup de chevrotine alors qu'il fermait ses volets.
Ce retournement de situation est survenu grâce à une analyse ADN récemment conduite sur un mégot de cigarette, découvert près de la scène du crime. Selon le procureur de Nanterre, ce mégot avait été collecté lors de l’enquête initiale, mais les analyses précédentes n'avaient rien donné. Cette reprise d'enquête a été rendue possible par le pôle des cold cases de Nanterre, qui se consacre à résoudre des affaires non élucidées.
Le suspect, déjà connu des autorités pour des délits mineurs, n'a pas reconnu les faits. Les premières informations indiquent que l'individu ne connaissait pas la victime, une situation qui rend l'affaire encore plus mystérieuse. Ce meurtre a choqué la communauté, d'autant plus que Fulvio Petrozzi avait été victime d'une agression un an auparavant, qui, selon les enquêteurs, ne semble pas liée au meurtre.
Des experts en criminologie soulignent l'importance des avancées en matière d'analyse ADN qui permettent de donner une seconde vie à des affaires longtemps classées comme froides. À ce propos, un criminologue a déclaré : "La science évolue constamment, et chaque pièce à conviction peut offrir des réponses inattendues, même des années plus tard".
Le meurtre de Seyssuel, qui avait laissé la communauté dans la peur, pourrait enfin connaître une résolution. L’avocat du suspect a d'ores et déjà signalé qu’une défense solide sera établie, soulignant que le suspect a le droit à un procès juste.
Selon des sources médiatiques telles que Le Progrès et Le Parisien, cette affaire rappelle à quel point les outils modernes peuvent offrir des solutions à des mystères anciens. Les proches de la victime espèrent maintenant que justice sera faite, même si le chemin vers la vérité s'annonce encore complexe.







