Lors de la séance du conseil municipal du 15 décembre 2025, la ville de Vannes (Morbihan) a adopté son budget primitif pour 2026, marquant une nouvelle étape des politiques locales malgré un climat national turbulent. La municipalité, sous la houlette de l'adjoint aux finances Gérard Thépaut, a décidé d'augmenter les dépenses d'investissement à 53,3 millions d'euros. Cette somme, dont 45,5 millions sont attribués au programme d'équipement, représente une hausse notoire par rapport à l'année précédente, où les investissements s'élevaient à 35,7 millions d'euros.
Cette augmentation est entachée par un contexte national incertain, engendré par des débats sur la politique nationale et l'absence de projet de loi de finances. Les projets en cours, tels que la construction d'un nouveau groupe scolaire à Kerniol, la création d'un musée à l'Hermine, et l'amélioration d'un complexe sportif pour près de 19 millions d'euros, témoignent malgré tout d'une ambition renouvelée. Selon M. Thépaut, Cette fin de mandat est marquée par l’aboutissement de gros projets qui créent un pic d’investissements.
Parallèlement, la municipalité prévoit une augmentation de 4 % des recettes fiscales, atteignant 42,6 millions d'euros, sans toutefois modifier les taux appliqués, maintenant ainsi cette politique pour la 26e année consécutive. Ce maintien des taux est perçu par certains comme une mesure de prudence face à la dynamique locale économique observée.
Cette approbation budgétaire se heurte cependant aux critiques de l'opposition, qui dénonce un manque de vision stratégique et appelle à une réflexion plus profonde sur l'avenir de la ville. Des experts en finances locales soulignent que, malgré l'augmentation des investissements, la ville doit également se préparer aux éventuels aléas économiques. Le Monde évoque ainsi les risques associés à des projets de grande envergure dans un climat économique instable, doublant d'autres analyses sur l'importance d'une planification financière rigoureuse.







