Un jugement marquant
Le 8 décembre 2025, la Cour d’appel de Douai a rendu un jugement crucial contre un directeur de cirque, reconnu coupable de mauvais traitements infligés à six félins, dont trois lionnes et trois tigresses. Ces animaux avaient été découverts dans des conditions inhumaines sur un parking à Villeneuve-d’Ascq, où ils souffraient de l'absence d'espace et d'accès permanent à de l'eau, comme l'a rapporté France Bleu.
Des conditions déplorables
Les félins étaient entassés dans de très petites cages, se contentant de quelques copeaux de bois pour le sol. Leur saisie en août 2024 avait déjà alerté les autorités sur des pratiques inacceptables dans le cadre de divertissements animaliers. « Les animaux ne devraient jamais être traités de cette manière. Ce procès est un signal fort », a déclaré un porte-parole de l'association Code Animal, qui s'est joint à la Fondation Brigitte Bardot et à l'association Stéphane Lamart dans cette affaire.
Une lutte pour les droits des animaux
La condamnation a été le point culminant d'un processus judiciaire débuté en mars 2025. Le directeur, un homme de 57 ans, avait initialement contesté les accusations, évoquant des difficultés d'application des lois sur le terrain. Toutefois, lors du procès en appel, la cour a confirmé ses accusations et a ordonné la confiscation des félins, qui seront désormais accueillis dans un refuge adapté.
Réactions et implications
Des experts en protection animale saluent cette décision comme un moment décisif dans la lutte contre la maltraitance dans les cirques. Selon La Voix du Nord, cette affaire pourrait faire jurisprudence et encourager d'autres mobilisations contre les pratiques cruelles envers les animaux dans l'industrie du divertissement.
Conclusion
La protection des animaux dans les cirques est un enjeu de société croissant. Cet incident met en lumière la nécessité d'une vigilance constante face aux pratiques inhumaines qui persistent encore aujourd'hui. Des mesures doivent être mises en place pour garantir le bien-être des animaux et prévenir toute forme de maltraitance. La société avance vers une prise de conscience, mais le chemin reste long.







