Mehdi Nemmouche, djihadiste de 39 ans, a récemment renoncé à contester sa condamnation à perpétuité prononcée en mars 2025 pour ses actes en tant que geôlier de l'État islamique en Syrie. Ce verdict, qui comprend une période de sûreté de 22 ans, signifie que Nemmouche ne pourra pas demander une libération anticipée.
Identifié comme le geôlier de quatre journalistes français, dont Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, Nemmouche a été reconnu par ces derniers après son arrestation suite à l'attaque du musée juif de Bruxelles en 2014, pour laquelle il avait déjà écopé d'une peine de réclusion criminelle à perpétuité pour assassinats terroristes.
Lors du procès, les journalistes ont relaté les conditions éprouvantes de leur détention, mettant en lumière la brutalité des pratiques du groupe État islamique. Nemmouche, qui avait initialement clamé n'avoir rejoint l'EI que pour combattre le régime de Bachar al-Assad, a été décrit par ses victimes comme « pervers » et « sadique ». Ces témoignages ont renforcé la crédibilité des accusations portées contre lui.
Nicolas Hénin a exprimé sa satisfaction face à la décision de Nemmouche de ne pas faire appel, affirmant que cela soulageait les victimes qui ont subi tant d'horreurs à ses mains. Le procès, qui a duré cinq semaines, a permis de reconnaître non seulement les journalistes mais aussi l'ensemble des 25 otages occidentaux capturés en Syrie.
Une juridiction judiciaire a établi que le lien entre Nemmouche et ses actes était indéniable. Selon une analyse de France 24, découvrant que ces témoignages sont souvent accompagnés d’une volonté de justice, souligne l'impact que de telles affaires peuvent avoir sur la perception publique du terrorisme.
À l'horizon se profile cependant un second procès concernant l'un de ses co-accusés, Kaïs Al Abdallah, ancien numéro 2 de l'EI, jugeant que malgré la condamnation de Nemmouche, la quête de justice pour les victimes et leurs familles continue.







