Dans un contexte où les concours de beauté devraient véhiculer des messages de bienveillance, l'élection de Miss France s'est trouvé au cœur d'une polémique inattendue. L'ancienne Miss Provence, Julie Zitouni, a provoqué un tollé en qualifiant les concurrentes du top 12 de « grosses p*tes » dans une vidéo devenue virale.
Ce dérapage a non seulement terni l'image du concours, mais a aussi conduit à la destitution de Zitouni et de sa collègue de Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete. Selon le comité Miss Provence, ces propos étaient inacceptables et ne reflétaient pas les valeurs de l'organisation. La société Miss France, qui avait misé sur une édition empreinte de bienveillance cette année, se retrouve face à un grave revers.
Dans une interview, la nouvelle Miss France 2026, Hinaupoko Devèze, a exprimé sa tristesse face aux déclarations de Zitouni. « Cela ne m'a pas fait rire, car cela a déclenché une vague de harcèlement sur les réseaux sociaux », a-t-elle déclaré sur le plateau de l’émission Quotidien. Sa position met en lumière l'importance de la santé mentale et de la bienveillance dans le milieu très médiatisé des concours de beauté.
D'autres personnalités du paysage culturel français, comme des experts en communication, ont souligné les conséquences que de tels discours peuvent avoir sur les jeunes femmes qui aspirent à participer à ce type de concours. « La beauté doit incarner l'inspiration, pas l'injure », a affirmé le sociologue Claude Frémont dans une récente publication.
Les réseaux sociaux s'enflamment, et le public est partagé entre la colère et la déception. Ces incidents rappellent que même dans des compétitions axées sur le glamour, les rivalités et les conflits peuvent rapidement empoisonner une atmosphère qui devrait être celle de la célébration et de l'unité. Allez-vous soutenir cette nouvelle génération de reines de beauté qui prônent des valeurs positives ?







