Dans une conférence de presse tenue le 8 décembre, Donald Trump a exprimé son inquiétude quant à l’évolution des politiques en Europe, avertissant que le continent pourrait prendre "certaines mauvaises directions". Cette déclaration survient après la publication de la nouvelle stratégie de sécurité nationale des États-Unis, qui cible explicitement les questions migratoires en Europe.
Trump a souligné : "L'Europe doit faire très attention. Nous ne voulons pas que l'Europe change autant", mettant en lumière son inquiétude sur la transformation des valeurs et des politiques européennes. Cette approche nationaliste, présente dans le document publié par son administration, évoque un "effacement civilisationnel" potentiel du continent si les tendances actuelles persistent, indique-t-il.
Ce vendredi 5 décembre, un rapport de l'administration trumpienne a sévèrement critiqué certaines décisions européennes, les qualifiant de nuisibles pour la liberté politique et la souveraineté nationale. Des politiques migratoires jugées préjudiciables ont également été dénoncées, entraînant des tensions internes et un risque de perte d'identité nationale.
Les relations transatlantiques ont été mises à mal depuis la réélection de Trump en janvier, tant par son rapprochement avec des mouvements politiques en Europe que par son soutien aux partis conservateurs. Les experts comme Pierre Lellouche, ancien député et spécialiste des relations internationales, mettent en garde sur les répercussions de ces déclarations sur la coopération entre les États-Unis et l'Europe.
L'avenir de l'Europe, dans ce contexte de montée des populismes et tensions géopolitiques, reste incertain. D'autres voix, comme celle de l'économiste Thomas Piketty, suggèrent que ces recours au nationalisme pourraient masquer des enjeux économiques plus profonds, problèmes auxquels les États-Unis et l'Europe doivent faire face ensemble.






