Un événement tragique s'est produit le 28 novembre 2022 à Sanvensa, dans le département de l'Aveyron, lorsqu'une voiture a heurté un cheval échappé. La conductrice, une femme de 77 ans, est décédée deux jours plus tard en raison de ses blessures, laissant son compagnon, qui a subi de graves blessures, notamment la perte d'un œil.
Après presque trois ans de procédures judiciaires, le tribunal de Rodez a décidé de relaxer le propriétaire du cheval, estimant que les éléments prouvant sa responsabilité n'étaient pas suffisants. Celui-ci, un homme visiblement affecté par la tragédie, a exprimé ses regrets pour la famille de la défunte, expliquant qu'à l'époque, son cheval, vieillissant de 21 ans et en retraite, se trouvait dans le champ d’un ami.
Pour l'expliquer, il a mentionné qu'un agriculteur voisin avait entendu des chiens errants chasser l'animal dans la nuit, précisant que sa fuite était provoquée par la peur. "Il ne se serait jamais échappé sans une raison valable", a-t-il déclaré devant les juges. "Il avait peur de quelque chose, sinon il ne se serait jamais échappé".
Ce jugement met en lumière des enjeux importants concernant la responsabilité des propriétaires d'animaux, surtout dans les zones rurales, où les incidents avec des animaux sauvages ou domestiques sont plus fréquents. Émilie Passier, représentante du parquet, a qualifié le dossier d'"extrêmement tragique avec des circonstances particulières", rappelant que de tels accidents soulèvent des questions de sécurité sur nos routes.
Les avis des experts sur la sécurité routière s'accordent à dire qu'il est crucial de renforcer le cadre législatif entourant la gestion des animaux de compagnie, notamment ceux qui sont laissés en plein air, afin de prévenir de futurs drames. Les discussions sur cette question sont d’actualité dans le pays, notamment au sein d'associations de protection animale et de représentants locaux.







