Le docteur Salvador Plasencia, impliqué dans la mort tragique de l'acteur Matthew Perry, a été condamné à 30 mois de prison pour avoir alimenté son addiction à la kétamine. Ce célèbre médecin a reconnu avoir vendu plusieurs flacons de cette substance à Perry dans les semaines précédant son décès, survenu en octobre 2023.
Le procureur a souligné que Plasencia exploitait financièrement l'acteur, achetant des flacons pour 12 dollars chacun et les revendant jusqu'à 2 000 dollars. Pire encore, il a parfois administré lui-même des injections au comédien, ignorant les avertissements sur sa santé déclinante, comme l'indique Le Parisien.
Alors que quatre autres complices sont également poursuivis, dont Jasveen Sangha, surnommée la 'reine de la kétamine' à Hollywood, il y a un consensus parmi les experts sur le fait que cette affaire soulève des questions sur l'éthique médicale et les responsabilités des professionnels de santé dans le traitement des célébrités en proie à des problèmes d'addiction.
Dans une déclaration poignante, la mère de l’acteur, Suzanne Perry, a exprime son indignation face aux actions du médecin, estimant que celui-ci a failli à sa mission de protéger la vie de Matthew. 'Le rétablissement de Matthew dépendait de votre capacité à dire non', a-t-elle écrit, réclamant justice pour son fils.
Perry, tristement célèbre pour avoir lutté avec ses démons intérieurs, avait avoué avoir suivi 65 séances de désintoxication au cours de sa vie. Dans ses mémoires, il a même confessé : 'Je devrais être mort', soulignant la gravité de sa dépendance. Les décideurs en santé publique rappellent que le soutien psychologique et médical adéquat est essentiel pour aider les personnes comme lui à surmonter leurs addictions.
La mort de Matthew Perry, qui a marqué des générations entières dans son rôle emblématique de Chandler Bing dans "Friends", a suscité une vague d'hommages à Hollywood et au-delà, mettant en lumière les luttes silencieuses que vivent de nombreuses célébrités. Avec cette affaire, on espère que les discussions sur la prévention des addictions et le rôle des professionnels de santé deviendront plus fréquentes.







