Lors de la très prisée Fête des Lumières à Lyon, des messages hostiles envers la police ont été projetés sur plusieurs façades d'immeubles. Des slogans tels que “Non à l'état policier”, “la police blesse et tue” ou “la violence policière est partout” ont ainsi émergé dans le cadre de cet événement iconique. Les autorités recherchent activement les responsables de ces actes provocateurs.
Cette intervention a suscité une vive indignation, notamment de la part du syndicat Alliance Police. Dans un tweet, l'organisation a réagi fermement : “Accuser la Police de 'tuer' pendant que nous protégeons des milliers de personnes, c'est non seulement diffamer, mais aussi alimenter la haine contre ceux qui veillent sur votre sécurité”. La préfète de police du Rhône, Fabienne Buccio, a également dénoncé ces manifestations de haine, affirmant son “indéfectible soutien à nos forces de l’ordre”, qui risquent leur vie jour après jour pour protéger la population.
En outre, elle a rappelé que durant la Fête des Lumières, environ 500 policiers nationaux et des militaires de la gendarmerie sont présents pour assurer la sécurité de l’événement dans un contexte de menace terroriste accentuée. Le maire de Lyon, Grégory Doucet, a également exprimé sa “pleine solidarité” envers la police, soulignant que “ce sont ces agents qui veillent sur notre sécurité pendant ces quatre jours et tout au long de l'année”, citant une déclaration rapportée par France Info.
Enfin, Jean-Michel Aulas, candidat aux municipales, n’a pas manqué de dénoncer ces slogans qu’il considère comme “une atteinte grave à nos institutions” et un “message dangereux pour ceux qui protègent les Lyonnais chaque jour”.







