Le projet de réforme des retraites, présenté par Élisabeth Borne, pourrait introduire des modifications majeures, notamment le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans. Parallèlement, le nombre de trimestres requis pour une retraite à taux plein augmente, bouleversant ainsi les projections de nombreux futurs retraités.
L'âge légal et les trimestres : une nouvelle équation
À partir de 2030, l'âge légal de départ à la retraite passera à 64 ans, avec une augmentation progressive de trois mois par an. Cela coïncide avec un durcissement des exigences en matière de cotisations : le nombre de trimestres requis pour bénéficier d'une retraite à taux plein sera également révisé, passant à trois mois supplémentaires selon l'année de naissance, en se concentrant particulièrement sur ceux nés à partir du 1er septembre.
Évolution des trimestres requis selon l'année de naissance
La réforme de 2014, portée par Marisol Touraine, a établi un cadre progressif pour l'âge de départ à la retraite et les trimestres nécessaires. Actuellement, voici les exigences en fonction de l'année de naissance :
- Nés en 1961-1963 : 168 trimestres
- Nés en 1964-1966 : 169 trimestres
- Nés en 1967-1972 : 170 à 171 trimestres
- Nés en 1973 et après : 171 trimestres (43 ans)
Les implications de la réforme pour chaque tranche d'âge
La réforme à venir pourrait changer la donne pour plusieurs générations. Par exemple, les personnes nées dans les premiers mois de 1961 pourraient voir leur quota de trimestres requis augmenter d'un an, tandis que d'autres générations, comme celles nées en 1965, devront envisager jusqu'à 172 trimestres. Cela signifie qu'il sera crucial, pour chacun, de recalculer le nombre d'années de cotisations nécessaires pour garantir une retraite sans décote.
En somme, la montée en puissance de ces nouvelles règles souligne l'importance de s'informer et de se préparer dès maintenant pour naviguer au mieux dans ces changements à venir.







